Patine du désert

Le film

L’art rupestre saharien de la fin du paléolithique, du néolithique et de la protohistoire, il est exposé aux intempéries et aux dégradations anthropiques. Une préoccupation permanente est celle de la pérennité de ses œuvres et en particulier de la roche support, en général du grès, une roche qui est naturellement protégée de l’effritement par sa patine. La recréation de la patine de la roche, lorsqu’elle est dégradée, est un problème technique auquel est attaché un groupe pluridisciplinaire de scientifiques depuis 2004. Ce programme de recherche européen, mené par le professeur Max Schoeverer de l’Université de Bordeaux, en coopération avec les pays d’Afrique du Nord, a réussi à développer une technique simple et peu coûteuse pour recréer la patine du désert.

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